En élevage, nous avons des nuisibles tels que les souris, les rats, mites alimentaires, etc.
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Alucite des céréales
Noms communs : Mites alimentaires, teigne des blés, fou volant.
Nom latin : Sitotroga cerealella
Ordre des lépidoptères, famille des Tinéidés. Papillon de couleur gris argenté de 7 mm de longueur. La femelle pond environ 80 œufs.
Les mites alimentaires s’attaquent à toutes les céréales et à tous produits dérivés comme les pâtes, la semoule.
Avec l’arrivée du printemps et des journées plus chaudes, les mites alimentaires sortent pour se reproduire. Personne n’est à l’abri d’une invasion. Même en ville et sans oiseaux, lorsque les mites recherchent un lieu de ponte, il vaut mieux fermer les fenêtres.
On n’y fait pas trop attention la première fois. Quelques insectes volent dans la maison (ou dans le local de stockage des graines). Puis un jour, en voulant prendre de la semoule, vous voyez les grains reliés les uns aux autres par des filaments (style toile d’araignée). En y regardant de plus près, vous voyez de petits vers. Dans un premier temps, vous jetez la semoule à la poubelle. Mais l’invasion continue. De plus en plus d’insectes volants, de plus en plus de produits gâtés, c’est un vrai cauchemar. Les paquets de nouilles neufs, les noisettes des tablettes de chocolat neuves, les sachets de gâteaux apéritifs sont envahis. Mais le summum, c’est les grappes de vers tombant du plafond.
Une boule de graisse pour oiseaux de la nature qui était stockée dans un garage.
Il faut donc réagir rapidement, dès les premières apparitions. Jetez les aliments souillés. Enfermez dans des boîtes ou bocaux étanches tout ce qui est à base de céréales (même les paquets neufs). Nettoyez les placards avec de l’eau de javel pour détruire les œufs. Faites la chasse aux insectes volants. Comme les autres mites, lorsque vous les écrasez, cela laisse des traces. Achetez des pièges à mites alimentaires, j’insiste sur le mot ALIMENTAIRE, car les antimites ordinaires ne sont pas efficaces. Préférez les modèles avec phéromones. Les mâles sont attirés par la phéromone, ils se collent dessus et meurent. Le cycle de reproduction est interrompu ou presque car il ne faut pas que le mâle croise la femelle avant. Ce type de piège n’est efficace que si on le remplace régulièrement, suivant le mode d’emploi. On les trouve en grande surface.
Il faut bien tout un été pour se débarrasser de ces mites. Avec le froid les insectes disparaissent. Et au printemps suivent, il vaut mieux avoir pris les devants en installant des pièges près des céréales. Vous pouvez en mettre dans votre local d’élevage en prenant soin d’éviter la proximité directe avec les oiseaux et les graines.
Ici une plaquette anti-mites alimentaires
L'asticot mesure environ 12 mm et se promène même au plafond
Quand on en voit un, l'invasion a commencé. Il faut trouver la source (aliments infestés) et tout détruire.
Avec leurs activités nocturnes, elles ne sont pas toujours faciles à déceler. En volière extérieure, on pourra voir de petits trous dans le sol ou un petit tas de terre sortie dans dessous d’un parpaing. Dans la pièce d’élevage, c’est souvent leurs petites crottes qui les trahissent. Et plus il y en a plus elles sont nombreuses.
Lorsqu’elles sont jeunes, elles passent à travers les mailles d’un grillage de 13 mm. Une fois bien installées, elles se retrouvent prisonnières dans la volière. On dit à raison que si la tête passe, le corps aussi. Parfois, vous en retrouverez une coincée, et souvent morte, la tête dans le grillage. Il est difficile de les empêcher de rentrer tant elles sont équilibristes.
La souris domestique (Mus musculus) est un petit mammifère de petite taille.
Son activité est principalement nocturne.
Elle peut reproduire dès l’âge de 2 mois et peut donner naissance de 5 à 15 petits (toutes les 6 semaines).
Espérance de vie environ 3 ans.
La nuit, les chats aiment à chasser dehors. Quelques fois, ils attrapent une souris et joue avec elle jusqu’à ce qu’elle leur échappe. Dans le cas contraire, elle ne s’en remettra pas.
Mais, là, j’ai été très surpris de voir un face-à-face entre un chat et une souris. Le chat voulait l’attraper et la souris se sauvait. Quand elle était coincée, la souris attaquait le chat dès qu’il approchait trop le museau.
Le jeu a duré presque 10 minutes pour se terminer par la disparition de la souris dans un trou.
Parfois le jeu se termine sans mise à mort. Nos fidèles compagnons décident alors de nous rapporter la souris à la maison et là commencent une nouvelle chasse à quatre pattes pour la rattraper.
Voilà que les souris envahissent ma volière. Ayant vu une souris se régaler de mes graines dans les mangeoires, j’ai installé un piège à souris. Le genre de piège qui attrape la souris vivante. Le premier jour la première souris fut prise. Ne voulant pas la tuer, elle fut relâchée dans la rue devant la maison. Nous avons attrapé une souris par jour pendant les 4 jours suivant. Là, nous avons eu un doute, et nous avons mis une goutte de peinture sur le dos de la souris avant de la relâcher dans la rue. Le lendemain, une souris était encore prise au piège. C’était notre souris, avec sa marque de peinture. Je n’ai pas trouvé par où elle rentrait dans la volière, mais maintenant, elle ne retrouvera pas le chemin de ma volière, du moins je l’espère. En attendant, je n’ai plus cette souris.
Ce modèle est suffisamment grand pour que la souris ne se doute pas du piège. On peut y entrer la main et du bout des doigts accrocher l’appât. Lorsque la souris grignote, elle fait bouger le système de crochet qui maintien la trappe ouverte. La fermeture est brusque grasse au ressort. L’animal est emprisonné vivant. Vous pouvez alors aller la libérer loin de votre domicile.
Attention des oiseaux trop curieux peuvent se faire piéger !
Ce petit modèle est étroit, pour y accrocher l’appât, il faut utiliser une pince. Le principe est le même que le modèle ci-dessus.
Ce modèle, comporte 2 entrées en forme d’entonnoir. Ces derniers sont en fil et la souris doit s’y faufiler en forçant légèrement pour entrer. Une fois qu’elle a commencé à entrer, elle ne peut plus faire demi-tour et est obligée d’y entrer complètement. L’animal est emprisonné vivant. Vous pouvez alors aller la libérer loin de votre domicile.
Ce piège laisse entrer les souris et les empêche de ressortir. Il peut contenir 20 souris. Les entrées de chaque côtés basculent sous leurs poids. Il faut mettre un appât à l’intérieur. Il faut le positionner le long d’un mur, sur le passage des souris. Sur le couvercle, il y a un plexi pour visualiser les prises.
Ce modèle dépend de la rapidité du ressort. De nombreuse fois, on retrouvera la souris morte à côté du piège. Le piège est très léger et doit être fixé car les souris, avant de mourir, ont suffisamment d’énergie pour le déplacer de plusieurs mètres. Ce piège est efficace mais barbare. Elle est assez difficile à utiliser en volière car il y a trop de risque de blesser ou tuer un oiseau.
Ce modèle est un piège redoutable. À l’aide d’un fil de coton vous emprisonnez l’appât dans le fond du trou. Un crochet vous permet de bloquer l’anneau en position pendant que vous passez le fil, de part en part, dans le trou prévu à cet effet. La souris passe la tête dans le trou et pour atteindre son but, elle grignote le fil et l’anneau l’étrangle.
Les souris n’aimeraient pas le laurier. Il suffirait de placer des feuilles sur leur passage pour les arrêter. Elles ne mettront pas longtemps pour trouver un autre chemin.
Les chats peuvent être nos alliés comme nos ennemis.
Nos alliés, car ils n’aiment pas partager leur territoire avec les autres. Généralement, ils chassent les autres de nos jardins, à moins qu’ils ne soient pas assez forts pour se faire respecter. Les oiseaux de la maison font partis de la possession, ils les convoitent et ne veulent pas partager. Ils s’attaqueront aux rongeurs qui s’approcheraient de trop près de nos installations.
Nos ennemis, car ils s’attaquent à tout ce qui bouge, les oiseaux étant une cible de choix. Pour nos chats, l’éducation n’est pas une chose facile, mais ils finissent par comprendre nos limites (mais pas celles de nos voisins). Par contre, les autres chats, n’ont de limites que nos défenses. Les cages ne doivent jamais être laissées à portée de saut, et ils sautent haut, très haut. Pour les volières, les grillages doivent être résistants, il faut éviter les grillages en fils de 0.5 mm. On peut protéger le bas de la volière par des panneaux lisses. Cela n’empêchera pas pour autant les chats de sauter sur le grillage. Le toit grillagé est très apprécié. Ils affolent les oiseaux, les guettent et lorsqu’ils s’accrochent au grillage du toit, ils les attaquent. Pour grimper sur ce toit, ils escaladeront le grillage, les panneaux de bois, marcheront en équilibre sur une haie ou encore sauteront d’une fenêtre. Les nourrissages hivernaux attirent les oiseaux, mais aussi les chats.
Une solution efficace, pour éviter cela, consiste à utiliser une clôture électrique, comme celle pour garder les moutons ou les chiens. On en trouve dans les magasins d’accessoires pour animaux. Il suffit de disposer les fils électriques partout où les chats peuvent nuire aux oiseaux. Chassant qu’ils sont de véritables acrobates, il faut protéger tous les côtés. On installe des isolateurs en porcelaine ou en plastique pour soutenir le fil. Le fil spécial (nylon/métal) peut être remplacé par du fil de fer. L’autre fil, au lieu de le planter en terre, sera relié au grillage métallique. Dans le cas de grillage plastifié, en plus d’un piquet de terre, un deuxième fil, voir même un troisième, servira de référence. Le générateur, généralement étanche, sera quand même placé à l’abri des intempéries. Suivant le cas, vous pouvez installer un programmateur horaire, pour une plage de fonctionnement du soir au matin.
D’autres solutions :
- Le chien est efficace tant qu’il est dehors. De plus, une fois le chat sur la volière, le chien ne peut que nous avertir par ses aboiements. Lorsque les volières sont installées sur un mur mitoyen, rien n’empêche les chats de passer par le jardin du voisin.
- Les répulsifs à chats ne sont déjà pas trop efficaces en temps normal, alors pour les dissuader de visiter nos oiseaux, cela ne marche pas.
- Monter la garde avec le jet d’eau, ce n’est pas non plus une solution. Les chats n’aiment pas l’eau et après coup, ils ne reviendront que le lendemain.
Nota : Cette chatte était en train de bailler, la photo prête à confusion !
Les volières extérieures, principalement celles grillagées sur le dessus, attirent les rapaces.
On ne trouve pas ce problème qu’à la campagne car ils investissent de plus en plus les villes.
Suivant les reflets du soleil sur le grillage de la volière, celui peut ne pas être vu par le rapace. Il plonge alors toutes serres ouvertes. Le choc, contre la volière, est alors violent. Parfois, il lui faut plusieurs minutes pour s’en remettre.
Bien sûr, c’est la panique dans la volière. Les oiseaux se cognent sur le grillage des parois et même du toit. Cela peut être l’occasion pour le rapace de finir son méfait.
La nuit le résultat est encore plus catastrophique. Les oiseaux dans l’affolement quittent leurs nids. S’il y avait des œufs ou des jeunes, la froideur de la nuit les tuera.
Dans les régions ou les attaques sont nombreuses, il faut protéger les volières.
Un double grillage sur les parois est de rigueur.
Pour le toit, on peut couvrir la totalité ou doubler le grillage en rajoutant un filet de nylon à très grosses mailles et gros fils à 30/50 cm au-dessus. Le filet limitera l’impact et les oiseaux seront moins apeurés.
Attention, les rapaces sont protégés, alors pas question de les piéger.
C’est un petit mammifère de 20 cm de long pour les femelles et 30 cm pour les mâles.
Elle a le corps si fin qu’elle passe dans des trous de moins de 3 cm.
Elle consomme principalement des petits rongeurs, serpents, lapins et oiseaux.
Elle fait du dégât dans les nids et laisse très peu de change à leur proie.
Elle est très agile et sa morsure est redoutable.
On la retrouve surtout à la campagne, mais aussi de plus en plus en ville.
Elle fait partie de la liste des animaux classés nuisibles et peut donc être piégée.
Essayer de la capturer à mains nues (même avec des gants) est dangereux.
On peut par chance la capturer dans un piège à souris de type trappe, mais il vaut mieux utiliser une belettière.
C’est une boite de 50 cm de long par 15 cm au carré. Un côté est fermé avec un grillage à petites mailles. L’autre côté constitue l’entrée du piège et comporte un système de bascule. Il est inutile de mettre un appât, car c’est une chasseuse (à moins de mettre une souris). Pour l’inciter à visiter le piège, on peut le parfumer avec de la crotte (ou urine) de lapin.
Reste à trouver le meilleur emplacement (lieu de passage).
Modification novembre 2015