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LA HUPPE FASCIEE

FAMILLE DES UPUPIDES

C’est le seul individu de cette famille en Europe.

Huppe fasciée

C’est :

  • Un oiseau PROTÉGÉ
  • Un oiseau Migrateur
  • Un oiseau parmi les plus colorés d’Europe
  • Un oiseau solitaire
  • Un oiseau dit « météo » : si la huppe fasciée est entendue au soleil levant, l’orage est proche

Dans la région Centre :

  • En raison de son chant, on l’appelle « boute-boute »
  • Elle est considérée :
    • Moyennement rare
    • Peu difficile à observer
    • Souffrant peu du dérangement

Où vit-elle ?

  • Dans les campagnes cultivées, les plaines, les vignobles, les bois clairs, les parcs, les jardins
  • Lieux ensoleillés, chauds, ouverts, parsemés de bosquets, ruines et vieux bâtiments.
  • Elle est dite farouche et méfiante, mais elle peut se laisser approcher lorsqu’elle est, par ex, occupée à trouver des chenilles et autres insectes dans un jardin.

À quoi ressemble-t-elle ?

  • 28 cm et 45-70 gr, envergure 45 cm
  • Plumage beige rosé, rayé de noir et de brun sur les flancs ; ailes et queue bariolées de noir et de blanc ; croupion blanc
  • Huppe érectile, qui se déplie comme un éventail ; aux plumes roux orangé à pointes noires et blanches ; rabattue en vol et au repos, mais déployée à l’atterrissage
  • Bec noir, fin, acéré, légèrement arqué, de 4-5 cm ; c’est une véritable pince de précision.
  • Dimorphisme sexuel : peu évident
  • Femelle plus svelte, au plumage légèrement moins vif que le mâle
  • Les jeunes ressemblent aux adultes avec un plumage plus terne.

Comment vit-elle ?

  • Elle est insectivore : vers de terre, chenilles, limaces, araignées sont au menu
  • Migratrice, elle passe, l’hiver en Afrique ; elle quitte la France pour l’Afrique en septembre, au plus tard ; quelques cas d’hibernation dans la région Centre ont été signalés
  • Elle revient, chez nous, fin mars – début avril (en même temps que le coucou)
  • En vol, elle ne dépasse guère la cime des arbres
  • À terre, elle recherche toujours de la nourriture ; elle est active – elle se déplace en trottinant rapidement elle hoche la tête à chaque pas
  • Son bec lui permet de picorer, déterrer les proies enfouies ou happer les insectes coincés dans les fissures
  • Elle tue ses proies en les frappant contre le sol, puis elle les jette en l’air pour les recevoir dans son gosier
  • Elle rejette les parties dures, non digérées, sous forme de pelotes.

Comment se reproduit-elle ?

  • Le mâle se signale par un chant doux et monotone en mars-avril, dès leur retour
  • La parade est faite de révérences avec les plumes du cou ébouriffées
  • La femelle choisit le nid ; elle s’installe dans un trou d’arbre, une fente de vieux mur, jamais à plus de 3 m du sol
  • Elle ne met, généralement, aucune garniture dans son nid
  • Elle pond 4 à 6 œufs, à raison d’un par jour
  • Elle couve 16 à 19 jours
  • Le mâle la nourrit 8 à 10 fois par jour
  • Elle fait ses fientes dans le nid. Inquiète, elle peut également dégager une odeur repoussante
  • Les bébés sont élevés par les 2 parents
  • La femelle réchauffe ses petits pendant 10 jours sans interruption
  • Ils quitteront le nid après 3 ou 4 semaines
  • Les oisillons dégagent pendant le 1er mois une odeur nauséabonde (viande pourrie) ; but : repousser les prédateurs, chats ...
  • Cette odeur + les fientes de la femelle durant la couvaison + les fientes des jeunes => nid à l’odeur insoutenable. Il faudra plusieurs semaines de vie et de vol aux petits pour éliminer cette odeur, imprégnée sur eux

Légende et réalité

  • Légende :
    • Elle a été longtemps chassée, car sa chair était censée posséder des vertus médicinales
    • Au Moyen-Âge, certains de ses organes étaient consommés en décoction pour, soi-disant, stimuler la vue et la mémoire.
  • Réalité :
    • Elle est devenue « l’oiseau national d’Israël » en mai dernier.

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Modification novembre 2015