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Histoires

Le Gloster de GIGI

Toute cette histoire commence le 7 décembre 2008 lors de notre bourse de la salle du lac.

J’ai acheté, non sans mal, vu la réticence de son propriétaire à me le céder, un jeune mâle Gloster consort, panaché blanc et noir de toute beauté. Il faisiat défaut dans mon élevage puisque je suis en manque de mâles consorts.

Le petit oiseau est intégré à mon élevage et tout va bien. Il est choyé et je le prépare tranquillement en compagnie d’autres jeunes mâles pour la reproduction prochaine qui approche.
Début février 2009 mes oiseaux sont installés dans la pièce d’élevage, par petit groupe d’un même sexe.
Mes couples sont déterminés sur papier selon divers critères et je donne un nom à mes oiseaux d’après un thème annuel en l’occurrence pour 2008 les hommes et femmes d’État célèbre.

Vers la mi-février alors que des jeunes et les moins jeunes mâles chantent, aucune fois je n’ai vu mon Gloster chanter. Pire, quelques jours plus tard je le vois des plumes dans le bec comme une femelle cherchant à faire son nid.
Je suis prise d’un doute, l’attrape et constate qu’il pourrait bien s’agir d’une femelle vu l’état de gonflement de son ventre.
Mon couple est foutu, il faut que je lui trouve un mâle et un autre pour la femelle que je lui destinai.
Je rebaptise mon oiseau, Gigi, en l’honneur de son propriétaire initial. Je lui trouve un partenaire, Mao, et les installe en vis-à-vis, avec un nid du côté de Gigi.

Lors de notre réunion de club du 6 Mars 2009 j’informe son cédant que son mâle va pondre dans les jours qui viennent.
Le lundi 9 Mars, je travaillerai d’après-midi et en ce début de matinée je vais voir mes oiseaux. Je trouve ma Gigi en boule au sol de sa cage et bien mal en point, que se passe-t-il, un problème de ponte sans doute.
En prenant la petite femelle en main, cela me confirme que la ponte de ce premier œuf apparaît très difficile.
Je décide de monter Gigi dans ma salle de bains, la pièce la plus chaude de la maison, je l’installe dans une petite cage avec nourriture et boisson et je prépare un bain de vapeur pour essayer de lui faire évacuer l’œuf avant que je ne parte au travail. Peine perdu ma Gigi ne pousse absolument pas et je dois lui faire plus de mal que de bien. J’abandonne l’intervention et la replace au chaud. Le temps que je me prépare, elle se réchauffe et commence à s’alimenter… Je pars soucier en pensant qu’à mon retour elle sera morte faute de n’avoir pu expulser son œuf.
Dès mon retour je vais la voir, elle est toujours vivante mais n’a pas pondu.
Quand je monte me coucher ce soir-là, je suis persuadée de la trouver morte à mon réveil.
Et bien non ! Ma Gigi est perchée et son œuf est au fond de la cage. La voilà soulagée et moi aussi.
Je garderai cependant la petite femelle au chaud presque une semaine appréhendant un second œuf qui ne viendra pas.

Le 18 mars alors que Gigi a regagné la cage de son compagnon elle pondra 1 œuf sans problème suivi de 3 autres qu’elle va couver assidûment, 3 jeunes naîtront mais un problème de poux fera capoter la nichée.

C’est la première fois qu’une femelle est sauvée du mal de ponte par le simple fait d’être mise au chaud et forte de cette expérience je récidiverai quelques jours plus tard avec une petite femelle ventre orange qui, elle aussi sera sauvée.
Le 17 avril une seconde ponte a commencé pour Gigi.

Un petit truc pour aider nos oiseaux et surtout les femelles qui reproduisent dehors a palier au mal de ponte.
Il faut leur donner de l’huile de foie de morue. Après une période de réchauffement si une baisse de température rapide est annoncée ajouter de l’huile de foie de morue à vos pâtées ou à vos graines.
Attention dans cette pâtée pas de pomme les deux effets s’opposent et s’annulent et si vous utilisez l’huile sur des graines celles-ci doivent être exante de poussières. En outre le fond de graines devra être changé après quelques jours pour éviter que l’huile ne soit rance.
Bien sûr si vos oiseaux n’ont jamais consommé d’huile de foie de morue vous aurez sûrement du mal à ce qu’ils le prennent, surtout sur les graines, ils sont capables de ne pas s’alimenter ce qui sera pire que tout.
Voilà pourquoi il faut les habituer de longue date tout doucement a petite dose
Un flacon d’huile de foie de morue se conserve très longtemps (+ de 2 ans) et n’est pas onéreux (9,20€) les 150 ml, pour référence mon dernier achat courant mars 2009
Vous pouvez leur en donner toute l’année de temps à autre c’est un fortifiant très riche en vitamines A et D.

Autre photo :

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Modification novembre 2015