Origine : Chine plus exactement du sud-est asiatique de la péninsule indienne et de l'est de l'Australie.
Il existe 10 sous-espèces de caille de Chine et une bonne quantité de mutations de couleurs que se combinent entre elles.
Les cailles de Chine sont des nidifuges : Les petits, dès leur naissance, sont capables de quitter le nid et de se nourrir par eux-même, comme les canetons, à l'opposer, les canaris sont nidicoles.
Différence entre mâle et femelle : Le mâle possède un collier blanc au niveau du coup, sauf pour certaines couleurs : Les noires, les blanches, les argentées perlées, certaines panachées et peut-être d'autres.
Il nous faut un couple, un trio ou un groupe.
Les femelles pondent spontanément au printemps et cela n'importe où. Elles rassemblent ensuite les œufs pour les couver.
La quantité d'œufs pondus peut-être impressionnante, 30, 40 œufs, voire plus. La femelle, qui veut couver, va dans un petit coin à sa convenance regrouper les œufs (jusqu'à 10 c'est déjà bien) dans un abri. Quelques fois elles font un nid avec quelques brindilles et plumes.
L'incubation naturelle est de 19 jours.
Une caille peut abandonner ses œufs à tout moment pour des sortes de raisons
, le bruit d'une tondeuse à gazon, par exemple.
De nombreuses difficultés viennent contrecarrer l'élevage des cailleteaux.
Intempéries : Trop froid, trop humide, trop chaud et plus rarement l'orage.
Le père peut tuer les petits, la mère peut les négliger.
Les cailleteaux sont très fragiles et très vulnérables. Les 4 premiers jours, de leur vie, sont critiques. Passé ce stade les chances de vie sont décuplées.
Attention aux fuites involontaires comme le passage par les mailles du grillage. Ainsi qu'aux nuisibles (chiens, chats et autres oiseaux).
Attention de ne pas les écraser quand vous rentrez dans la volière.
Attention aux noyades dans les abreuvoirs et les baignoires, bien qu'avec les parents les risques soient limités.
Il faut des œufs.
Je récupère les premiers œufs pondus par différentes cailles de manière à avoir de 20 à 30 œufs.
Mise en incubateur en calculant le jour de l'éclosion. Sachant que les œufs, en incubateur, éclosent plus tôt, soit de 14 à 17 jours. En incubation sous la mère, il faut compter 20 jours.
Le départ se fait à froid avec de l'eau tempérée dans le bac prévu à cet effet, mais il ne faut pas le remplir.
Tournez les œufs matin et soir, jusqu'au 13ème jour et vaporisez les régulièrement.
La veille, ou l'avant-veille, remplissez le bac, de l'incubateur, d'eau pour augmenter le taux d'humidité et faciliter l'éclosion des œufs.
Si tout va bien et que les petits cailleteaux sont éclos, il faut encore les laisser 24 heures pour qu'ils se sèchent.
Les cailleteaux naissent avec une réserve de jaune d'œuf.
Pendant le séchage des cailleteaux, je prépare mon éleveuse.
Mise en température entre 37 °C et 40 °C sous la lampe chauffante.
Une simple boîte en bois, posée sur une claie grillagée. Pas de dessus fixe, une lampe, un chauffage, par lampe céramique. Je calfeutre le dessus avec du carton.
Là encore les 4 premiers jours sont délicats.
La lumière restera allumée jour et nuit.
Sur le grillage de ma claie, je dispose des feuilles essuie-tout pour y répandre la nourriture. J'y dispose aussi mes abreuvoirs.
Ma nourriture, un savant mélange :
Je donne aussi de la pâtée d'élevage, celle que je distribue à mes autres oiseaux :
De la nourriture vivante, mais pas à la naissance.
Attention aux noyades.
Les problèmes de pattes à la naissance : faiblesse ou au contraire les cailleteaux seraient trop lourds.
Ils sont nidifuges et donc, ils ont l'instinct de se nourrir et de boire sans apprentissage.
Dans un groupe il y a toujours un individu qui va être plus déluré que les autres et le mimétisme fait le reste.
Plus ils sont nombreuses, plus ils ont de chances de vie.
Attention, quand les cailles grandissent (12 à 15 jours), elles ont tendance à sauter et à quitter involontairement l'éleveuse.
Il faudra donc couvrir l'éleveuse avec une grille.
Ensuite, il faudra progressivement de moins en moins chauffer pour mettre les cailleteaux dehors.
Un passage dans une volière intérieure, sans chauffage, est préférable.
Mon expérience, c'est des réussites et des échecs.
De 3 à 4 cailleteaux, comme un groupe de 24, écloses (le 14 juillet 2009).
Des problèmes de pattes, 2 à 3, dans la même couvée.
Je bague mes cailles en diamètre 3.5 mm.
Environ, quand elles sont emplumées, voir plus tard ou d'un diamètre plus grand si elles ont grossi trop vite.
La balance s'équilibre dans les difficultés.
Avec les parents L’éducation des jeunes est plus rapide et plus complète. Mais la réussite est plus aléatoire vis-à-vis des éléments extérieurs.
En incubateur, c'est plus contraignant, plus cher et plus long.
Je ne me lasse pas du bonheur de voir des petites caillettes gambader dans une volière ou dans une éleveuse.
QUETARD Mireille pour l’O.C.Saran
Modification novembre 2015